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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 11:48

 

 

 

                 Il avait pris ces derniers temps l'habitude à chaque fois qu'il rentrait de l'école ou qu'il sortait de sa chambre, après s'y être reclus des heures durant, de venir me poser toujours la même question:

  - Qu'est ce qui se passe ?

             Je n'y avais guère prêté attention à cette question. C'était une question me semblait il tout ce qu'il avait de plus ordinaire et comme il ne se passait rien  j'avais répondu distraitement:

   - Rien !

          Puis à toutes heures de la journée il revenait me voir et inlassablement répétait:

  - Qu'est ce qui se passe ?

                 et inlassablement moi aussi je répétais:

 - Rien !

                 Il ne se passait jamais rien alors que pouvais je lui répondre sinon Rien ?

              

         Ce "Rien", je l'avoue et je ne savais pour quelle raison compliquée commençait à m'agacer bizarrement, m' encombrer énormément... quand soudain j'eus la très bonne idée que de lui répondre en Anglais.

  - Nothing !!!!!!!

              C'est rigolo n'est ce pas de parler comme les Anglais ? Et " Nothing " ça sonne autrement mieux que " Rien " !

           Malheureusement ce fut loin de l'amuser, ce fut loin de le faire cesser:  il persistait encore et toujours et encore et toujours à me questionner pas même en Anglais :

- Qu'est ce qui se passe ?

      et je répliquais :

- Nothing !

         Ce " Nothing " qui résonnait joyeux au tout début prit très vite des intonations monocordes, des sonorités pires que le " Rien " d'avant ...   quand soudain : j'eus la plus que très bonne idée que de lui répondre haut et fort :

 - Walou !

     C'est encore plus rigolo n'est ce pas de parler comme les habitants de notre pays ? Et "Walou " ça sonne autrement  mieux que " Nothing " autrement, mieux que " Rien ".    

          MAIS quelle déception, quelle persécution ! Il est revenu dix, vingt, trente fois, peut être même davantage me secouer la quiétude et moi avec mes :

- Walou !

- Walou !

- Walou !

              Je n'en menais plus du tout large, j'avais  de moins en moins fière allure... quand soudain :  La Révélation !

            J'avais ENFIN compris que toutes les langues de la terre entière n' auraient pu suffire à le satisfaire  !!!  Cette question était loin d'être anodine, toute cette routine indubitablement le rebutait, il souhaitait qu'il se passe quelque chose !

- OUI mais QUOI ??

- Que Papa gagne au loto.

 Qu'il avait répondu et ses yeux  s'étaient mis à lancer des éclairs.

           Il voulait disposer de beaucoup d'argent.

- OUI mais pour QUOI en faire ?

Là tout son visage s'était éclairé de Bonheur, les bras tendus vers le ciel il avait crié:

 

- RIEN ! Ne plus RIEN faire ! RIEN ! NOTHING ! WALOU !

 

 

  http://www.youtube.com/watch?v=NuzWnsR6eGk

 

 

 

 

 

 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 10:44

 

 

Toute ressemblance avec des personnes réelles serait assurément une bizarre de coincidence..

 

      La dernière fois qu'ELLE s'était rendue chez sa belle famille c'était une pagaille, un brouhaha indescriptibles : Les hommes tranquillement installés dans le salon regardaient la télévision et criaient 

" Vive la politique  "!!!

 

      Les femmes très énervées, très occupées qui à les servir, qui à les desservir, qui à les resservir, qui à les maudire, qui à courir après les mioches, qui à se contenir pour ne pas s'arracher les tignasses

-Ton fils a tabassé ma fille !

-Ta fille fait tout en douce !

- Quand on pond des gosses on s'en occupe !

  

    ELLE avait la chance, ELLE, vu que ses enfants étaient grands maintenant et qu'ils ne daignaient l'accompagner que tous les trente six du mois de prendre toutes ces choses moins à coeur :

       Un gamin un peu plus agité que les autres se cogne ô quel malheur, se fracasse contre le tranchant d'une porte à demie  ouverte: BOUM !  Rien de plus dangereux, vous en conviendrez, rien de plus dangereux sur cette terre, pour les enfants d'aujourd'hui, que les portes à moitié fermées. Vous devez tous je suppose connaitre les dangers du dedans des logements mais ajoutez à cela un entassement d'enfants moins que réglementaire dans une surface restreinte et surchauffée...il ne fallait donc pas s'étonner et se lamenter sur "Ô quelle cruelle Fatalité !"

 

       Adam de son prénom a déjà de par la morphologie de son papa un front plus que proéminant mais vous l'auriez vu après le choc : PANIQUANT ! Une bosse comme ELLE n'en avait jamais vu de sa vie ni dans la réalité, ni dans les films, ni dans les livres: en un mot INIMAGINABLE.

       Son coeur, à ELLE, battait la chamade mais la mère d'Adam, elle, commence par lui mettre une fessée mémorable: bah oui il n'avait qu'à ne pas courir dans la maisonnée. Il y a, parait il, des endroits pour courir et d'autres pour se tenir tranquille...

    

         A son père maintenant:

- Débrouillez vous moi je regarde la télé

   

       La grand-mère  se tenant la tête :

- A moulay Abdelkader Djellali ! Une pièce de cinq francs vite ! Il faut lui mettre une pièce de cinq francs sur la bosse et appuyer dessus de toutes ses forces...

  

     Petit hic de rien du tout: les pièces de cinq francs ne sont plus monnaie courante !!!! Oui MAIS, elle, la grand-mère a été prévoyante ! Au passage de l'euro elle a eu la présence d'esprit d'en conserver une mais une et une seule, il fallait juste qu'elle retrouve l'endroit où... . Pendant qu'elle part à sa recherche...

  

         Sa belle soeur à ELLE: Zoubida est une femme encore plus prévoyante que sa maman, comme son mari est brancardier à la clinique et qu'il pique plein de bandes, pansements que sais je encore... effectivement voler ce n'est pas bien mais je dirai juste pour sa défense qu'il est très mal payé, ce sont donc des avantages en nature qu'il s'octroie... donc Zoubida la plus que prévoyante a toujours toujours en son sac à mains rouge UNE TROUSSE DE SECOURS très très bien garnie !

 

     Son autre belle soeur à ELLE:Farida , on ne lui avait pourtant rien demandé mais elle s'en mêle quand même; Son métier à elle c'est infirmière:

- Emmenez le à l'hôpital !

 

     Le père à nouveau: son métier à lui c'est je m'en foutiste: 

- Débrouillez vous moi je regarde...

 

     La grand-mère:

- J'ai la pièce !

 

      Zoubida:

-Laissez le moi, j'ai tout ce qu'il faut je vais m'en occuper

 

      Adam:

-Ouin, Ouin, Ouin..

Plein de larmes mais pas de sang, juste la bosse qui pousse pousse qui ne cesse de pousser...comme un champignon géant sur son front bombé...

 

     Son père:

-Tu ne peux pas te la fermer j'entends plus rien des actualités, fais chier!!!!

 

     Ses enfants à ELLE, c'était le trente six du mois, se retenaient, se retenaient de toutes leurs forces , se retenaient... d'exploser !!!

 

     ELLE, les bras ballants et les yeux et les oreilles incrédules...La grand-mère a mis la pièce, Zoubida a enroulé une bande dessus et la mère un foulard à la mode de chez nous..OUF la bosse est rendue invisible et ses enfants à ELLE  très très contents qu'ELLE ait fait pression sur eux pour les obliger à venir...

 

      L'infirmière familiale:

- Mais ne voyez vous pas qu'il a très mal donnez lui au moins un médicament !!!

 

     Un médicament mais oui bien sûr comment n'y avaient ils point pensé avant , UN MEDICAMENT oui !!!!!! Mais lequel ???? Pas de panique :

 

    ZOUBIDA !!!!

 

      Elle sort un flacon de sa trousse magique, sa soeur Farida la supervise

- Oui très bien cela va le calmer..

 

       Zoubida est toute fière. Docteur c'est le métier qu'elle aurait aimé exercer...

 

          Le gamin enturbanné d'un foulard doré et ligoté dans les bras de sa mère pleure de plus belle pendant que Zoubida essaie en vain d'ouvrir le flacon:

-J'y arrive pas...

 

       Le papa a enfin quitté ses yeux de l'écran et se jette sur sa frangine:

- T'es franchement nulle, donne moi ça ! ... C'est quoi cette MERDE ? Ouverture de sécurité ? Ferme la toi ( en s'adressant menaçant à son fils..)

 

C'en était trop ses enfants à ELLE complètement pétés!!!!!!

 

    

 

           Promis il a fallu un quart d'heure, à se passer le flacon de main en main, à le tourner, le retourner, le secouer dans tous les sens et la pointe d'un couteau pour réussir ENFIN à l'ouvrir. Pendant ce temps là Adam s'était calmé et dormait presque dans les bras de sa maman...qu'importait:  quand le vin est tiré ........!!!!! 

 

 

 

 

              Ces derniers mois une immense méfiance règne sur LES MEDICAMENTS, sur leurs réelles efficacités mais plus encore sur leurs effets secondaires ô combien indésirables, ô combien néfastes !!!  et parfois même ô combien mortels ????

 

                 Les fabricants de médicaments prennent ils la santé des malades en réelle considération ?

 

Je me permets assurément d'en doûter et de m'étonner en tout premier lieu de la façon dont ils rendent totalement ILLISIBLE  aux personnes non non-voyantes la durée de validité de leurs produits...

 

 

 

        N'oublions jamais que les médicaments sont des produits DANGEREUX

 

CONSOMMONS LES DONC AVEC GRANDE, TRES GRANDE SUSPICION !

 

 

 

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 08:37
 
 
        C'était dimanche, il s'était réveillé tôt et plein d'entrain. Au dehors, à travers les rideaux de la fenêtre de la cuisine, le soleil clignotait ses premiers rayons dans ses yeux, ça lui chatouillait  son âme : Guili Guili !  Quel temps merveilleux, il était le plus heureux des hommes ! Par une aussi belle journée il ne fallait surtout pas rester enfermé.  D'un bond d'un seul il s'était jeté sur les voilages les avait tirés et  avait ouvert la fenêtre tout grand. L'air léger et pur avait pénétré ...c'était le printe.... BOUZELEUF !!!! Son abominable odeur  s' était introduit au plus profond de ses narines ! C'était c'était BOUZELEUF ! La voisine du rez de chaussée s'était levée encore plus tôt que lui et avait encore sévi ! BEURK !
               Il referma précipitamment les carreaux.  C'était tout de même une matinée délicieuse, les oiseaux chantaient dans le peuplier, filaient en l'azur, revenaient, repartaient, préparaient leurs nids. Et puis tant pis pour l'affreuse odeur, des jolies couleurs tout partout à l'extérieur emplissaient son coeur de tendres senteurs du printemps, du printemps DU PRINTEMPS  ! Il se sentait monter en lui comme de belles envies ! Oh que oui il allait bien en profiter de cette splendide journée  !
         Et sa femme qui venait de sortir du lit, flûte, flûte, flûte ! Elle trainait des pantoufles, elle allait, il en était certain, mettre à mal tous ses projets ... flûte, flûte, flûte ! Et puis tant pis ...
              
              L'esprit encore tout rempli de sommeil elle le regardait du coin d'un oeil. Il jubilait de si bon matin ça n'annonçait rien de bien ! Il s'était élancé sur elle et l'avait comme à son habitude serré très fort sur son corps, serré à lui couper le souffle et comme elle était occupée à se servir du café tout s'en était trouvé renversé !
 -  Comme tu peux être maladroite ! L'entendit elle la houspiller ! 
              Elle était encore trop fatiguée pour commencer à tenter de se disculper.
  - Vois comme il fait beau !  Lui cria t il dans les oreilles  en  la tirant brutalement à la fenêtre . Vois c'est le printemps ma mie c'est le printemps !
             Alors pour lui faire plaisir elle avait voulu voir de près de ce comment était le printemps au dehors et son nez , son front rebondirent violemment contre la vitre.
  - Ca va pas ta tête !!!!!!!!! T'es aveugle ou quoi  ? N'as tu pas vu que la fenêtre était fermée ? Tu aurais pu la casser !!!
            Ces mots, le choc eurent pour effet de la réveiller instantanément.
  - Oh la vache mon crâne il a failli exploser! J'ai cru que la fenêtre était ouverte, d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi  tu n'as pas aéré.
             Elle s'apprêtait à tourner la poignée quand il se jeta sur elle comme un dératé.
  - Pitié, pitié laisse fermer !!!! Lui cria t il en la griffant légèrement..;
 - Ca va pas la tête ? T'es vraiment complètement survolté ce matin, qu'est ce qui t'arrive ?????
- Oh sincèrement désolé ma toute tendre mais par pitié PAR PITIE laisse moi cette fenêtre fermée !Il m'arrive que j'ai décidé de profiter pleinement de cette belle journée !!!!! Allez J'Y VA !!!!!!!  C'est le jour rêvé !!!!!!   pour faire le Grand Ménage du PRINTEMPS !
         
              Il s'était dirigé vers la salle de séjour en chantonnant la laissant seule dans la cuisine à cogiter.  Faire du nettoyage cela ne lui ressemblait en rien , faire du ménage les fenêtres fermées c'était encore plus déconcertant. Qu'est ce qu'il était en train de magouiller ? Elle abandonna la vaisselle sale dans l'évier et alla le rejoindre à la fois inquiète et extrêment intéressée.
              Elle le retrouva accroupi sous le bureau en train de débrancher les fils de l'imprimante tout en sifflotant... D'ordinaire jamais non JAMAIS il ne sifflait à la maison, c'était assurément très très suspect.
 - Q'est ce que tu fais ? S'aventura t elle à le questionner.
 - J'ai besoin d'un balai s'il te plait ramène le moi.
 - Le balai mais pourquoi faire ?
 - Pour balayer tiens pardi !
            Elle leva les yeux au ciel.
 - Je veux bien te le rapporter à la condition que tu me laisses t'aider.
 - Encore et toujours du chantage !! Pas du tout intéressé NON ! Je n'ai aucunement l'intention de te laisser  me mettre des bâtons dans les roues. Je vais chercher Mon balai tout seul !
             Il était sorti de dessous comme un diable de sa boîte et était revenu en moins de temps qu'il faut pour l'écrire avec le balai sous le bras.
              Des bâtons dans les roues qu'il avait insinué aïe aïe aïe !!!!! Elle prit sa voix toute douce, lui tapota tendrement le dos et lui fit comprendre à quel point elle était désireuse de participer à ce grand remue-ménage !
 
               Un GRAND REMUE-MENAGE  qu'elle avait présupposé aïe aïe aïe alors là pas question pour lui d'essayer de lui expliquer son projet. D'ailleurs son cerveau à elle travaillait trop au ralenti et ses tentatives d'explications à lui s'en trouveraient totalement emmêlées. Et plus il s'embrouillerait les pinceaux et plus elle aurait le fou rire. Et plus elle aurait le fou rire et plus cela le mettrait hors de lui. Dehors c'était le printemps il faisait beau il chantait sifflait comme un petit pinceau PINSON ce n'était pas elle qui allait lui gâcher sa belle bonne humeur de ce beau jour d'aujourd'hui alors là NON!
 - JE VA balayer tout seul .
 
               Il était manifestement très contrarié, sa voix s'était durcie, son regard noirci et il ne chantait plus, ne sifflotait plus . Il faisait un tas des poussières et des gros moutons qu'il avait dénichés en déplaçant l'imprimante et il cherchait rageusement à le planquer sous le tapis de la salle à manger.
             Ca y était elle avait compris ! Des mois qu'il la bassinait avec cette histoire d'imprimante placée trop loin de l'ordinateur, des mois qu'il souhaitait les rapprocher en toute bonne logique affirmait il. C'était vraiment  n'importe quoi !
 
            Entre l'ordinateur et l'imprimante elle avait jugé opportun, il fallait le voir pour le croire, elle avait jugé IDEAL, incroyable et peu banal de dresser la bibliothèque ! Enfin plutôt ce qu'elle appelait pompeusement " LA BIBLIOTHEQUE "  ! Cinq, six étagères en bois sur lesquelles albums photos et livres de poche se retenaient courageusement pour ne pas s'écrouler.
             Aux lendemains de leurs noces lorsqu'ils avaient emménagé dans ce petit appartement, il l'avait laissé, complètement amoureux qu'il était, il l'avait laissé, follement épris qu'il était, il l'avait laissé faible qu'il était, il l'avait laissé l'agencer à sa guise. Maintenant que le ravissement des premiers instants s'était légèrement dissipé, maintenant qu' il y voyait un peu plus clair: c'était assurément N'IMPORTE QUOI ! Il était plus que temps d'y remédier...
 
- Ecoute je viens de comprendre ce que tu souhaites revisiter. Bien que cela ne soit absolument pas une bonne idée j'aimerai de tout mon petit coeur qui t'aime beaucoup beaucoup j'aimerai s'il te plait  que tu me laisses participer à cette fantaisie.
               Et son rire avait résonné léger et joli, tout simplement irrésistible: Il n'avait pas pu plus longtemps lui résister, il avait cédé.
          Il  l'avait gentiment chargé de vider et " plus vite que ça " LA BIBLIOTHEQUE ! Elle lui était tellement reconnaissante de la tâche qu'il lui avait si généreusement confiée qu'elle se devait, du mieux de son sérieux, de la mener à bien.  Elle avait empilé les livres sur le plancher et les avait essuyé avec grande application pendant qu'il s'acharnait de toutes ses petites forces à repousser LA BIBLIOTHEQUE  de l'ordinateur. ..  Ces cinq, six étagères  en bois se révèlaient inimaginablement lourdes, plus pesantes que du PLOMB!!
          Tandis qu'il était là à s'escrimer, à se casser les reins, qu'est ce qu'elle faisait  ELLE ? Hein ? Il arrêta un moment ses efforts pour mieux l'observer : A même le parterre au milieu de piles de livres  assise en tailleur, elle regardait les photos... Son visage était empreint d'une telle douceur que ce fut comme une caresse sur son coeur
 
              Elle s'était laissée aller à s'attendrir sur des photos d'antan lorsqu'il n'était qu'un petit enfant. Adorable avec ces drôles de bouclettes et son regard de GRAND ! Et puis elle avait ENFIN retrouvé le livre qu'elle cherchait depuis si longtemps, trop bonne idée en définitive que cette envie soudaine de tout déranger.
 
- A la vérité tu n'avais absolument pas tort quand tu disais que ce n'était pas une bonne idée que de tout changer ce que tu avais installé.  S'entendit il prononcer.
 
            Elle s'était élancée sur LUI et l'avait comme à son habitude à ELLE serré très fort sur son corps, serré à lui couper le souffle  et malgré qu'il était occupé et parce que le printemps..... et parce qu'ils étaient extraordinairement maladroits ... tout s'en était trouvé renversé.
 
 
" Le Printemps " Flûte Flûte Flûte !
 
 
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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 10:40

 

 

      Quand on va bien on se lève de grand matin et tout de suite  un projet de journée magnifique s'esquisse en la tête. Aujourd'hui on se dit je projette de faire ceci, je projette de faire cela et avec grand enthousiasme on s'écrie en énumérant sur ses doigts : je projette ça et ça et ça et ça ! C'est fantastique  ! Hollala aurais je assez d'heures pour tout ceci, tout cela ?

 

Quand on va bien, la vie se pare de couleurs d'Exception qui donnent envie de se secouer, de se laver, de s'habiller, de PARTIR respirer à l'extérieur, dire bien fort aux gens de dehors qu'on va bien et puis on fait semblant d'avoir une destination rêvée vers laquelle on se dirige d'un pas alerte et déterminé: J'Y VA que je me dis contente, J'Y VA que je fais comprendre aux autres qui eux piétinent devant chez eux et qui stupéfiés, un brin envieux me regardent partir vers là bas............................ je marche, les oiseaux chantent en mes oreilles, je marche vite et longtemps longtemps longtemps vers là bas...................... ce là-bas que je n'atteindrai jamais car j'aurai beau marché jusqu'à ce que mes souliers soient tout troués, j'aurai beau marché jusqu'à ce que la nuit tombe, jusqu'à ce que moi aussi je tombe de sommeil les routes n'en finiront pas de se dessiner sous mes pieds et les horizons de se tracer sous mes yeux à l'infini et au delà de là bas.................... Là-bas.

 

 

 

 

 

 
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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 16:36

  

 

 

      Tout un chacun a au moins une fois dans sa vie UN RÊVE ! Un rêve qui le pousse vers demain.  Il ne faut pas se moquer des rêves, il ne faut pas questionner sur les rêves . C'est tellement fragile un rêve, tellement précieux ! J'ai connu une personne dont le rêve était  "  de ne pas payer l'eau chaude.  "   ! ......... Il ne faut pas se moquer, il ne faut pas questionner... 

 

     Cette personne  habitait  mon immeuble juste en dessous mon appartement.  Nous avions échangé quelques paroles de politesse dans les escaliers et puis je ne sais plus par quel enchaînement d'idées elle m'avait glissée à l'oreille en mettant sa main devant sa bouche pour empêcher que quelqu'un entende:

 

- Ne pas payer l'eau chaude LE RÊVE !!!!!!!!!!

 

     Et puis elle s'était sauvée me laissant seule, interloquée dans l'obscurité:  la lumière des escaliers s'en était instantanément trouvée grillée.

 

      Cette personne  habitait  mon immeuble juste en dessous mon appartement.  Elle venait parfois me voir pour discuter devant un petit café,  quelques fois même elle s'invitait à rester manger et le soir très tard j'avais bien des difficultés à la raccompagner sur le palier.

 

   Elle venait toquer souvent, pour un oui, pour un non, quand il lui manquait une tranche de rôti, un kilo d'oignons et très régulièrement de l'argent ... que je lui prêtais serviablement mais qu'elle oubliait de me rendre tout le temps. 

 

    Ce n'était pourtant pas faute de le lui faire rappeler vous pouvez me croire mais LA PAUVRE elle n'avait pas de mémoire !  Alors invariablement je lui répétais ..."  tranche de rôti,  kilo d'oignons,  mon argent..."   mais elle, elle roubliait aussitôt comme une petite enfant ! C'était rigolo ! Inlassablement je réitérais " tranche de rôti,  kilo d'oignons,   argent..." C'était devenu entre nous deux comme un jeu, un jeu incroyablement  joyeux ! Nous en riions énormément d'autant plus que la liste se faisait au fil des mois au fil des années de plus en plus étirée !

 

    C'était une personne de très grande confiance. Je lui avais confié un trousseau de mes clés lui demandant quand je partais en vacances d'arroser mes plantes et elle avait très gentiment accepté. Je lui avais proposé de lui rendre la pareille mais elle avait refusé catégoriquement  prétextant qu'elle ne s'absentait que rarement. Elle avait ajouté en riant ENCORE, que de toutes façons, elle n'avait dans ses appartements, aucune végétation .

 

   Aucune végétation dans SES appartements hi hi hi j'avais ri moi aussi hi hi hi c'était assurement une drôle de  raison pour décliner ma proposition... j'étais tout de même demeurée un rien perplexe: cette personne  habitait  mon immeuble juste en dessous mon appartement, un rien perplexe j'étais demeurée, chez elle je n'avais jamais mis les pieds .

 

 

    Quand par la suite j'avais constaté qu'elle s'était bien occupée de mes plantes, qu'elle ne m'avait rien cassé, rien dérobé je  lui avais laissé mes clefs définitivement et elle les avait gardées obligeamment.

 

 

       Nous étions devenus de très grandes amies ! Dans nos longues si longues discussions quand elle devisait toute seule des heures durant, dans ma tête une gageure me stimulait l'amitié : réussir coûte que coûte à surmonter ma timidité,  réussir coûte que coûte à la stopper dans ses monologues  sans fins et enfin coûte que coûte REUSSIR à la questionner sur ce rêve dont elle m'avait esquissée les contours, ce rêve modeste et singulier dont elle avait laissé échapper le subtil secret, dont elle avait laissé planer l'incroyable mystère :

 

"  Ne pas payer l'eau chaude "! LE RÊVE !

 

   Alors comme je suis extraordinairement futée je rusais:  je lui servais une grosse  patisserie, un énorme sandwich , un couscous géant et pendant qu'elle se baffrait j'essayais une approche quelconque sur le sujet, malheureusement IRREVOCABLEMENT  à chaque fois c'était comme une poisse comme une malédiction, à chaque fois comme c'était bizarre c'était c'était l'instant précis où elle devait s'en retourner en son foyer rentrer dare-dare car il se faisait déjà très très très tard. 

 

    Nuit et jour son rêve me taraudait, me troublait, me persécutait. Elle ne m'en parlait plus jamais de son rêve. Peut être que sa mémoire l'avait elle enfoui dans des profondeurs dont il ne reviendrait jamais ? Peut être.

 

     Un jour, à mon travail en pleine réunion j'avais fait un violent malaise. Mon chef m'avait ordonnée généreusement de rentrer chez moi  plus tôt et parce qu'il était un peu gris il avait rajouté 

 

- "  Mais attention il ne faut pas que cela devienne une habitude " et là il avait ri très fort !

 

   Tous les collègues bien qu'ils n'étaient pas gris mais qu'ils étaient plutôt verts,  eux aussi,  tout comme lui,  avaient ri ! Et moi, malgré mon immense lassitude, malgré que je n'étais ni grise ni verte mais plutôt écarlate,  moi aussi tout comme lui, tout comme eux, moi AUSSI : hihihi " une habitude hihi.hi!  " J'avais ri . hihihi.. pourtant je n'avais rien compris !!! Enfin qu'importe !

 

   J'avais la fièvre, ma tête tournait et quand j'avais poussé la porte de mon domicile et que je l'avais surprise ELLE là dans mon couloir j'étais restée figée , là aussi vous pouvez me croire,  figée comme une imbécile. 

 

    C'était comme dans un songe. Dès qu'elle m'avait vu elle avait bafouillé. Elle semblait agitée et cherchait à cacher à mon regard deux trucs encombrants pendus à ses bras qu' elle tentait lourdement de dissimuler

 

   Comme dans un rêve ce que je discernais. Il y avait de la fumée qui s'échappait de deux gros seaux remplis à ras bord.  Pas même eu le temps de la questionner que déjà elle s'était enfuie.  J'avais refermé la porte, m' y étais appuyée mollement...  Avais-je déliré ?

 

             

         Dans l'entrée un trousseau de clefs pataugeait dans plein d'eau renversée.

 

 

J'ai connu une personne dont le rêve était " ne pas payer l'eau chaude. " !  Cette personne  habitait mon immeuble juste en dessous mon appartement.

 

 

  http://www.youtube.com/watch?v=YLq4g0ZMebA&feature=related

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 08:35

 

 

    Obligés pour vendre leurs papiers qu'ils en rajoutent d'ordinaire un peu beaucoup les journalistes.

 

   Mais ces derniers jours s'ils le pouvaient ils atténueraient les folles allégations mensongères sur la capture de Ben Laden, maquilleraient habillement son exécution pour la rendre moins épouvantable et relativement plus présentable. Ils rendraient plus crédible la disparition du corps sûrement pas en inventant lamentablement qu'il a été balancé vite fait dans l'océan, mais en affirmant effrontément qu'il a été rendu très poliment au Taliban et comme personne ne croit les dires des Musulmans oh la belle affaire en aurait été enterrée le plus rapidement et le plus simplement du monde.

 

  Oui  si seulement l'administration américaine leur avait demandé conseil si seulement... il leur aurait été aisé pour eux de trouver des explications plausibles de ce comment la personne la plus accusée de la planète vivait tranquille avec plusieurs femmes nombreux enfants dans une résidence imposante au coeur du Pakistan,  de ce comment il se rendait régulièrement dans un grand hôpital sans nul besoin de déguisement pendant que les soldats de l'Amérique trop comiques continuaient tenaces et disciplinés à fouiller méticuleusement, rudimentairement et débilement jour après jour et ce des années durant les grottes des alentours.

 

  Génés les journalistes par toutes ces photos qui leur arrivent chaque jour plus mal traficotées les unes que les autres,  les mises en scène plus mal ficelées les unes que les autres leur profession s'en trouve totalement discréditée.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 14:53

 

 

 

  Vendredi je ne souhaitais qu'une chose : passer du bon temps devant mon poste de télévision, mais j'ai eu beau zappé  le royal wedding accablait toutes les chaines du monde entier: c'était d'un ennui à crever ! De voitures toutes plus macabres les unes que les autres  descendaient les membres de la family. Ils avaient des figures de déterrés et se trainaient comme s'ils se rendaient à un enterrement de pauvrets... Tous plus mal fagotés les uns que les autres, toutes plus mal chapeautées les unes que les autres. Heureusement qu'il y avait la soeur de la mariée pour nous ravir les âmes sinon je crois bien que j'en aurai chialé...

 

 

    La reine est arrivée ! Sans se presser, brinquebalante et j'ai imaginé qu'elle piquerait du nez . Malheureusement il n'en a rien été car en dépit des chants  qui n'en finissaient pas de recouvrir l'atmosphère d'un voile de  très lourd sommeil elle sait résister la p'tit vieille !

 

    Tiens tiens tiens...dissimulés avec grande diplomatie : tout au fond de la church deux princes de l'Arabie. Des MUSULMANS !!!!!!! Deux Musulmans à pareille célébration n'était ce point extrêmement déplacé ? May be avais je dream ??

 

     Pour me secouer la somnolence toutes mes espérances ne reposaient plus maintenant que sur les petites filles d'honneur. Si seulement une et une seule pouvait dans la traîne se prendre les pieds ou se mettre un doigt dans le nez et l'essuyer dans la robe de la mariée ou se mettre à courir dans l'église en bousculant tous les invités ou s'agripper à la cape du prélat le mieux harnaché en voilà d'une excellente idée et la lui tirer jusqu'à presque l'étrangler. En somme mettre un peu de joyeuseté dans cette cérémonie soporifique. Mais des heures durant elles avaient dû être briefées sur le protocole ces damoiselles et peut être même menacées et peut être même qu'on leur avait fait avaler du sirop qui fait endormir et les petits enfants et nous aussi maintenant alors j'ai baillé comme jamais auparavant !

 

   Fallait pas rêver NOBODY ni dans l'assistance, ni Will, ni Kate PERSONNE n'a émis la moindre opposition  à cette union démocratiquement incorrecte. J'ai éteint le coeur soulevé d'un dégoût authentique

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 14:06
 
 
 
    Des fenêtres grandes ouvertes me parviennent tous les bruits alentours: les voitures qui passent en trombe, les motos qui pétaradent, les gamins qui s'égosillent mais pourquoi donc ont ils besoin de crier si perçant ? Cela les fait il s'amuser mieux ?
 
   Ma voisine vient de leur balancer tout le contenu d'un seau d'eau.
 
 
   Elle est devenue aigrie ma voisine depuis que l'homme de sa vie: la douceur de son coeur " il est parti au ciel " qu'elle m'avait dit . Un soir elle l'avait conduit à l'hôpital pour un banal mal de ventre et comme le docteur avait jugé bon de le garder en observation elle l'y avait laissé et il y était resté... Ce fut fini pour lui fini pour elle !  
 
  Il l'avait connue mariée, à un bien triste sire qui la battait. Une destinée pathétique mais somme toute commune à celles d'un très grand nombre de femmes. Dame Providence en avait voulu cependant pour elle autrement : elle avait mis sur son chemin un homme charmant. Il avait été galant, elle lui avait confié comment son mari était méchant. il avait joué les grands seigneurs proposé de l'emmener ailleurs. Elle avait eu très peur mais elle avait répondu d'accord. Ils avaient vécu cachés, ils avaient vécu heureux. Mais de temps si peu !
 
  Maintenant déménager en face du cimetière, le plus près possible de lui serait son plus grand souhait. En attendant d' aller le rejoindre pour l'éternité elle aspirerait  à du silence, à du repos, à un peu de tranquillité mais toute cette vie qui grouille dehors ne fait que l' en empêcher. Elle les déteste tous ces gamins qui rient, s'amusent, se bagarrent et elle les déteste plus encore leurs inconscients de parents qui font des petits enfants braillards et qui les laissent importuner les pauvres gens.
 
  En pleine liesse une douche glacée venue du ciel  ne peut que les préparer à ce que c'est que la fatalité !
 
 
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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 00:49

Le clip que je vous convie à écouter aujourd'hui...

 

 

Un clip hyper sympa avec des gamins inconsciemment téméraires, ça m'a rappelée mon enfance avec mes frères, qu'est ce que nous avons pu braver comme dangers !!! Rien que d'y penser j'en tremble!


Il y a une dizaine d'années j'étais fan archi fan de Stephen King je ne sais pas si vous connaissez... si vous aimez... J' avais lu entre autres titres " les différentes saisons" recueil de quatre nouvelles dont deux absolument époustouflantes.
 
 
La première " Printemps ' a été magistralement reprise au cinéma dans " les évadés ' et puis l'autre ' Automne " dont les images de cette vidéo me fait souvenir: une histoire qui traite de notre enfance : ce sont les aventures de quatre enfants que je ne saurai que très vivement  vous DEconseiller si vous ne souhaitez pas replonger dans le passé, MAGNIFIQUE!!
 

 


Je vais vous en lire un petit extrait ECOUTEZ:
 
 

 "Ce qu'il y a de plus important, c'est le plus difficile à dire. Des choses dont on finit par avoir honte, parce que les mots ne leur rendent pas justice - les mots rapetissent des pensées qui semblaient sans limites [...]. On peut en venir à révéler ce qui vous coûte le plus à dire, et voir seulement les gens vous regarder d'un drôle d'air, sans comprendre ce que vous avez dit ou pourquoi vous y attachez tant d'importance que vous avez failli pleurer en le disant. C'est ce qu'il y a de pire, je trouve. Quand le secret reste prisonnier en soi non pas faute de pouvoir l'exprimer mais faute d'une oreille qui vous entende.."
 
 
Merci à Vous. Merci de laisser vos oreilles bienveillantes s'attarder sur mes coups de coeur.
 
 
 
 
 
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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 17:29

 

 

 

N'ayant eu nul echo de la vidéo choisie précédemment et suivant l'adage  ' qui ne dit mot consent " je me permets de vous en remettre plein les oreilles et surtout plein les yeux !!

 

http://www.youtube.com/watch?v=SEaNe06oR4Q

 

 

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