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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 02:18

Le gouvernement des Etats Unis d'Amérique complote tous azimuts !





Des revirements soudains d'opinion de gens en vogue m'interloquent. De ces gens célèbres de la télévision, du cinéma qui aujourd'hui crient haut, fort et sérieusement:


- Ô complot !


Et qui le lendemain se confondent en excuses et tout penauds réfutent leurs dires.  N'est on pas en DEVOIR d'avoir un cerveau et de s'en servir ? N'est on pas en DROIT de penser ?N'est on pas en DROIT, en DEVOIR de conclure que ces 2973 morts, 24 disparus et plusieurs milliers de blessés du 11 septembre 2001 méritent que l'on s'acharne à démasquer les VRAIS COUPABLES!


Le gouvernement des Etats Unis d'Amérique a proposé aux familles des victimes des dédommagements à condition qu'elles renoncent à agir en justice.


Le gouvernement des Etats Unis d'Amérique a veillé soigneusement à mettre " secret défense " tous les indices pouvant confondre les coupables.


Le gouvernement des Etats Unis d'Amérique a nettoyé à la diable tout ce fatras de ferraille et l'a envoyé manu militari le faire recycler en Asie.


Le gouvernement des Etats Unis d'Amérique a concentré l'attention des médias sur les tours jumelles, sur le Pentagone tentant d'escamoter à la vue des millions de télespectateurs cette troisième tour qui s'est, elle aussi, effrondrée de façon tout ce qu'il y a de plus INCROYABLE. Cette troisième tour au contenu plus que sensible: des milliers de dossiers de fraude disparus à jamais , une gigantesque arnaque portant sur des milliards de dollars !


Le gouvernement des Etats Unis d'Amérique s'est trouvé dans l'obligation après ces horribles attentats perpétrés sans aucun doûte possible Hum Hum par Ben Laden et ce pour lutter de façon efficace contre le terrorisme de déployer ses forces militaires en Afghanistan et en Irak  ...




Quand une personne qui qu'elle soit, célèbre ou anonyme, porte une opinion sur un fait d'actualité d'une telle gravité  elle est en DROIT de la crier haut et fort sans craindre ni pour sa carrière ni pour sa vie.


Ces milliers de gens ont été sacrifiés. Ca crève les yeux mon Dieu ça crève les yeux ! Ils n'étaient ni les premiers,  ni les DERNIERS.
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 11:54

Nous sommes UN !



Il me vient à l'idée pour réchauffer nos coeurs meurtris de tant d'infamie sur cette terre, pour bercer nos âmes choquées de tout ce sang répandu en vérité rien que pour l'argent, le luxe et la vanité.



Il me vient à l'idée pour nous unir tous contre le mensonge de vous raconter une anecdote réconfortante, pleine d'espérance et ô combien innocente.


Pour Tarik tout particulièrement je précise que c'est du vécu et qu'il m'est ravissement que de te, de vous en faire partager le charme.



En un éclair et nous voilà transporter quelques années en arrière dans un très très grand parc d'attractions. Pour ne pas trop le dénigrer je vous crierai juste que s'il vous est donné un jour de partir visiter le village des Gaulois surtout n'y aller jamais ô non jamais un 1er mai!


Octroyer à vos enfants une journée exceptionnelle: dispensez les d'école pour un motif inventé... j'avais dit Tous contre le mensonge ? Hum Hum Oui mais c'est pour la bonne cause voyons, et un jour de loupé dans leur scolarité croyez moi cela ne les rendra ni moins intelligents, ni plus paresseux...et puis après tout si vous tenez à vos principes d'honnêteté et de droiture c'est tout à votre Honneur mais ne soyez pas désespérés que de vous retrouver tout comme nous, à faire deux heures de queue à chaque manège, sous un soleil de plomb, et comble de l'horreur de s'apercevoir au bout de ces deux heures, quand vous étiez fin prêts à profiter  d' un instant Bonheur que le manège vient de fermer pour cause indépendante de leurs volontés...


La matinée s'était révélée très maigre en éblouissements magiques et accablante de chaleur et de stress. Même le spectacle des dauphins n'avait guère amusé les enfants. De les voir jaillir d'un petit bassin, tournoyer magnifiquement dans les airs et s'adonner à mille et une prouesses acrobatiques pour quelques sardines en guise de récompense  les avait vite gavés et moi moi moi ce genre de cirque me met toujours très mal à mon aise d'être humain!


Nous avions décidé d'aller nous restaurer, prendre un peu de force pour rattaquer l'après midi avec courage. J'avais repéré une grande place agrémentée de quelques bancs et surtout de grands jets d'eau plus qu'attirants après cette longue traversée de désert!


Alors que je déballais les provisions que j'avais eu la jugeotte d'emporter, et le plaisir suprême de me coltiner sur le dos tel un bourricot, car je tiens aussi à vous prévenir que la nourriture est outrageusement chère dans ce village de voleurs, les enfants nous avaient échappés et commençaient déjà à s'éclabousser de bon coeur. Je les regardais et je souriais en mon for intérieur: avoir dépensé autant d'argent pour les voir s'amuser juste avec un peu d'eau  c'était idiot mais rigolo !



Morte d'envie j'ai fini par aller m' y rafraîchir aussi, les poursuivant au ralenti pour les empêcher " en mine " de se mouiller encore et encore : un très grand moment de bonheur ! Nous avons couru longtemps, ri jusqu'à l'épuisement. Nous étions trempés, essoufflés et affamés...


Les enfants réclamaient leurs sandwichs. J'avais emmêlé aux miens le fils d'une amie. Elle m'avait priée aussi souvent qu'il me serait possible de le baigner dans notre vie de famille. Divorcée elle déplorait la très mauvaise influence de son ex mari raciste à outrance.


J'avais donc profité de cette sortie unique pour le noyer dans nos " différences ".


Je l'avais observé toute la matinée. Il traînait des pieds quand les miens les traînaient, il soupirait quand les miens soupiraient, il chahutait quand les miens chahutaient , il riait quand les miens riaient, et là tout comme les miens il voulait se remplir la panse.J'avais préparé plusieurs sortes de casse-croûtes: au thon, au poulet et je questionnais du plus petit au plus grand de ce qu'ils préféraient. Quand son tour est arrivé il m'a criée joyeux:


- Je veux un sandwich au jambon !


Un instant suspendu dans l' atmosphère et puis nous nous sommes tous éclatés de rire... sauf lui. C'est ridicule mais irrésistible, il suffit que nous entendions les mots " jambon " " cochon " et pire que des chatouilles ça nous met l'esprit à la fête.

Il nous a regardés surpris et puis soudain très géné... J' ai tenté de le remettre à l'aise:


- Dis moi Alexandre tu avais oublié que nous ne mangions pas de jambon ?


Il m'a répondue :




- J'avais oublié que vous étiez des Arabes !
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 10:22

Respect !




Mon esprit émergea tout plein d' éclats radieux d'un rêve lumineux... Ma voisine criait ! Sa voix puissante et perçante tentait de prendre le dessus sur mon désir irrésistible de replonger bienheureuse dans les délices du plus beau de mes songes.



Elle criait à s'en briser les tympans, s'en égarer les propos et l'âme...


Fermer très très fort mes yeux pour ne plus l'entendre. Remmener mon regard de l'autre côté de mon dehors vers mon dedans encore et encore...


Mais ses cris si forts me tiraient impitoyablement de ma torpeur souriante et me réveillaient grincement à la dure dure réalité:



- Chaque matin tu viens sous mes fenêtres estropier le prénom de mon fils mais aujourd'hui tu as franchi les limites du PERMISSIBLE. Momo par ci Momo par là C'est Mohammed qu'il se nomme. Mohammed tu entends ? Mohammed prénom ô combien béni ! Momo, Momo, j'enrage ! Ton prénom c'est Thomas,  est ce que mon fils vient à ta porte et t'appelle Toto ?   Et aujourd'hui comment as tu osé, comment as tu pu penser pouvoir l' insulter de la sorte ? Venir, venir, devant devant ...

Elle dérayait..pas de ses habitudes, elle était vraiment très très en colère


- Venir devant chez moi et le rebaptiser Malika. Malika ? Mon fils une FILLE !  Ne t'avises plus jamais de répéter ça. Plus de Malika, plus de Momo entends tu ? Mohammed tu comprends ? Mohammed ..Respecte Mohammed sinon...


Bien lointaines les luminosités délicieuses de ma nuit passée commençait une nouvelle journée assourdissante de sombres et imprécises menaces...
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 02:24

Bonne Fête Hassan !



"La voix." de Charles BAUDELAIRE

 

Texte extrait des Fleurs du Mal.

Mon berceau s'adossait à la bibliothèque,
Babel sombre, où roman, science, fabliau,
Tout, la cendre latine et la poussière grecque,
Se mêlaient. J'était haut comme un in-folio.
Deux voix me parlaient. L'une, insidieuse et ferme,
Disait: «La Terre est un gâteau plein de douceur;
Je puis (et ton plaisir serait alors sans terme!)
Te faire un appétit d'une égale grosseur.»
Et l'autre: «Viens! oh! viens voyager dans les rêves,
Au delà du possible, au delà du connu!»
Et celle-là chantait comme le vent des grèves,
Fantôme vagissant, on ne sait d'où venu,
Qui caresse l'oreille et cependant l'effraie.
Je te répondis: «Oui! douce voix!» C'est d'alors
Que date ce qu'on peut, hélas! nommer ma plaie
Et ma fatalité. Derrière les décors
De l'existence immense, au plus noir de l'abîme,
Je vois distinctement des mondes singuliers,
Et, de ma clairvoyance extatique victime,
Je traîne des serpents qui mordent mes souliers.
Et c'est depuis ce temps que, pareil aux prophètes,
J'aime si tendrement le désert et la mer;
Que je ris dans les deuils et pleure dans les fêtes,
Et trouve un goût suave au vin le plus amer;
Que je prends très souvent les faits pour des mensonges,
Et que, les yeux au ciel, je tombe dans des trous.
Mais la voix me console et dit: «Garde tes songes:
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous !»

( Suite de l'article précédent )



...Visiter la famille, les malades, les malheureux, les vieux...c'est ce que nous avons de mieux à faire en France en cette journée bénie.



J'avais opté pour l'hôpital psychiatrique. Un de mes très proches parents s'y trouvant enfermer j'avais une méga occasion de voir de plus près à quoi pouvait bien ressembler ces lieux tant décriés.



J'en ai eu de quoi me glacer le coeur de pitié pour le restant de mon existence.


Des gens comme vous, comme moi qui ont franchi les limites de la " normalité ". Les yeux hagards perdus vers l'ailleurs, le corps indolent, la bave dégoulinante...


Pour les calmer de leurs excès, de leur agitation débridée des cachets leur sont en grande quantité administrés. C'est bien évidemment pour leur bien et pour protéger la société, c'est à dire nous les personnes qui n' agissons en tout qu'avec très grande modération..



Mon proche parent gisait sur son lit. Son voisin de chambrée  paraissait nettement plus éveillé: il avait branché une radio cassette , de la musique bien de chez nous peuplait la pièce.

Mon parent en nous entendant arriver a bafouillé en Arabe et sans le regarder:

 
-Tu sais Hassan pour l'Aïd,  j'ai ma famille qui me rend visite tu ne pourrais pas mettre ta musique moins fort.

Hassan s'est retourné vers nous, nous a regardé et puis a répliqué lentement mais distinctement en Arabe:
 
-Tu sais toi aujourd'hui tu as la visite de ta famille, moi personne ne vient jamais pour moi  même pas aujourd'hui. Cette cassette je la tiens de mon père que Dieu le bénisse.

 
... et après  un temps d'arrêt pendant lequel seule la musique diffusait bruyamment sa mélopée ... il a continué:

 
- Quand il est mort il a tout laissé à mes frères et soeurs. Mais j'ai réussi à récupérer cette cassette qui lui appartenait et qu'il aimait tant  écouter...( et après encore un temps)  Mon père lui savait comment était la vie pour Nous les Arabes ici chez les Français...  

Alors quand j'étais petit il m'attrapait par les poignets et il me les retournait...

Mon père savait que la vie en France était dure, sans pitié. Il m'a préparé à la vie qui m'attendait, il savait mon père...et pourtant il ne m'a pas suffisamment préparé...
 
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 01:07

Bonne Fête !



Je ne pouvais décemment et placidement répondre à vos commentaires de l'article précédent , me replonger dans mes souvenirs de pauvre petite Musulmane prise entre deux cultures, deux religions différentes sans avant  vous faire partager ce qui depuis deux jours m'enserre le gosier, me broie le coeur, me terrorise l'âme et fait déborder de mes yeux deux ruisseaux intarissables ...



Il est des Aïd qui ne pourront jamais s'effacer de nos mémoires et le Aïd de cette année portera en moi tout le restant de ma vie au fer rouge la marque épouvantable de mon impuissance à soulager la misère des hommes.



J'abrège la description de Notre fête qui en France ne ressemble plus à rien. Plus le droit de sacrifier l'animal en nos domiciles sous peine de se les voir confisquer et  belle amende en prime. Notre voisin en a malheureusement fait la triste expérience. Il avait pourtant pris mille et une précautions pour emmener ses moutons à la nuit bien tombée. Mais les bêtes non baillonnées ont fini par nous réveiller, nous ses "  gentils "  voisins.




 D'ordinaire on s'endort en comptant les moutons, là on s'est surpris à les compter les yeux tout grands écarquillés : un, deux, trois...



C'était à la fois amusant de voir les agneaux monter les escaliers et touchant que de savoir que le lendemain ils ne seront plus...



Je pensais la Délation à jamais enterrée mais il existe encore de ces êtres qui planqués derrière leurs rideaux espionnent et n'éprouvent aucun remord et peut être même une immense fierté à protéger la France de  Notre religion " barbare "en avertissant les autorités de Nos incivilités.



Maintenant les hommes s'en vont dès la prière terminée faire la queue chez le boucher. Les camions pleins de moutons égorgés, déplumés comme dirait ...oups j'allais moi même faire une délation...ne tardent guère à arriver. Plus de peau à laver, préparer. Plus de tête, de pattes à griller. Même les tripes sont en option. Sur trois moutons nous avons réussi à récupérer une panse et deux pattes c'est reconnaissons le d'un ridicule qui tue !



Oui les foies nous les avons !



Cette année le prix en région parisienne était de l'ordre de 240 euros et en Normandie nous ne les avons payés que 100 euros l'unité... Ne cherchez pas l'erreur, inutile, de certains qui savent profiter de toutes bonnes opportunités pour s'en mettre plein les fouilles.



Une journée tranquille, pénarde pour nous les femmes ...  C'est  très destabilisant de se retrouver les bras ballants le jour de la fête du mouton. J'en regretterai presque cette suffocante odeur de poils brulés et .. 


Nous profitons donc de tout ce temps désormais à notre disposition pour rendre visite et partager la viande avec les amis, la famille, les voisins...Oui surtout le voisin qui était très très triste de ses animaux kidnappés, de la lourde peine infligée à son porte monnaie et du coup de grâce porté à la Tolérance...
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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 18:03

Pire que des pouilleuses !



" Deux jeunes Françaises qui contestaient leur exclusion définitive de leur établissement scolaire au motif qu'elles avaient porté le foulard pendant un cours de sport ont été déboutées jeudi à Strasbourg par la Cour européenne des droits de l'homme.  "



Le problème du port du foulard dans les établissements scolaires publiques  parait définitivement résolu car tenu de main de maîtres.



 INTERDIT !



Donc toute contrevenante se verra impitoyablement prier d'aller s'instruire ailleurs.



Tout comme la vache folle, le poulet grippé, le voile a miraculeusement disparu des faits de l' actualité de nos quotidiens...jusqu'à hier où deux jeunes femmes ont été déboutées de leur plainte sans aucun état d'âme tout comme elles avaient été il y a quelques années exclues de leurs écoles... sans aucun état d'âme.



Tenons nous en Nous, les Musulmans, donc pour dit : La France est un pays laïque et aucun signe ostentatoire n'aura lieu d'être dans les écoles, collèges et lycées.



Je m'interroge souvent sur la signification de ces signes ostentatoires



Est ce que les vacances scolaires programmées en fonction de la Toussaint,  Noël, Pâques marquent un signe ?


Est ce que le joli sapin décoré avec liesse par des enfants de toutes professions de foi en classes maternelles et certaines du primaire est un autre signe ou juste de la magie de Noël ?


Est ce que le repas délicieusement amélioré des cantines qualifié de "  repas de Noel " fait clignoter un autre signe et à chaque fois le même...?



Est ce que la galette des rois tirée elle aussi à la cantine des écoles laïques lance encore un signe ?...



Un petit foulard sur les cheveux de quelques jeunes filles aux convictions religieuses aussi précoces qu' entières vous insupporte la laïcité ? Bien évidemment vous ne sauriez tolérer la burka mais un simple carré de tissu recouvrant de façon discrète et gracieuse des cheveux est ce trop vous demander d'accepter ? Nous tolérons bien Nous, tous vos signes, ceux là même qui vous paraissent anodins mais qui sont ô combien criants d'inclinaison chrétienne.



Je me souviens d'une époque où les foulards étaient plus que tolérés en classe, ils étaient vivement recommandés ...pour les pouilleuses... C'était de quand moi même j'allais à l'école et que je ne craignais pas de m'asseoir près de ces parias malgré ma chevelure géantissime.



Aussi discrète que j'ai pu l' être dans ma scolarité mes origines ne faisaient  m'apporter que des embrouilles. Pas un mois où je n'étais convoquée chez la conseillère ou pire encore chez le proviseur. De ces petites sorties "obligatoires " auxquelles je devais me priver volontairement :


- Tiens tiens encore vous, Mademoiselle Naïma, expliquez nous pourquoi cette fois encore vous ne pouvez pas avec tous vos petits camarades de classe participer à cette sortie d' intérêt pédagogique certain?

- ....


N'ayant aucune réponse réellement valable à donner j'avais opté pour un silence lourd, très très lourd ...à porter sur mes menues épaules



- Dites moi Mademoiselle si c'est seulement un souci d'ordre financier nous pouvons nous arranger avec la coopérative et ..


Là il n'était plus temps de se taire:


- Je vous assure Monsieur ce n'est nullement un problème d'argent...


Je ne pouvais lui expliquer de pourquoi j''étais interdite de sorties, c'était très très difficile  à comprendre. Moi même je n'avais pas trop tout compris quand Maman me l'avait expliqué. J'étais différente de mes camarades, c'est tout ce que j'avais imprimé bien que mon coeur de cette évidence en souffrait le martyr...


- Naïma tu possèdes des qualités sportives exceptionnelles cela te dirait de venir t'entrainer gratuitement le mercredi après midi,  de participer à quelques challenges régionaux pour commencer et pourquoi pas viser plus haut par la suite ?


- Non merci,je n'en ai pas envie. C'est de ces instants d'horreur que j'ai appris à si mal mentir. Bien que mon frère ainé me l'avait prédit je ne pourrai jamais être championne . Peu m'importait ! Je voulais juste continuer à étudier en Paix.


- Mademoiselle vos résultats de ce trimestre et votre comportement exemplaire vous ont donné le droit de partir en classe de neige GRATUITEMENT !


- A la neige ?


Comme dans un rêve !


- Oui, à la neige. La combinaison, les chaussures tout vous sera prêté...

- Non merci.

- Non ? Mais pourquoi ? Voulez vous que nous en parlions avec vos parents ?

- Non, non merci.


Et puis je décampais m'éclater en cour de récréation. Je n'étais même pas triste. Une belle opportunité qui ferait le bonheur j'en étais sûre d'un ou d' une autre.


Je me souviens c'est un gars qui s'appelait Mohamed qui en avait hérité. Et juste pour l'anecdote ce Mohamed était un génie en mathématiques et son professeur Mr dieu avait fait des pieds et des mains pour récompenser le travail de cet élève par ce voyage. Cette année là dans notre établissement on chuchotait à qui mieux mieux:


" Mohamed est le préféré de Dieu  "


Dernier petit souvenir et ensuite je vous laisse à vos réflexions:


En classe de seconde un trimestre entier de cours de natation à raison de deux heures par semaine devait nous être octroyé. Inutile de vous préciser que ces cours étaient obligatoires et que je voyais arriver ce trimestre comme une misère noire. J'en avais vaguement parlé à ma mère.


- Tu sais Maman c'est important de savoir nager dans la vie...


J'en mourai d'envie, les pentes enneigées ne m'avaient pas à ce point attirée, mon rêve de championne de course à pieds pas à ce point titillé...  Apprendre à me déplacer sur l'eau ça c'était magique !


Maman m'avait répondue par une question et s'en était allée à ses occupations:

- A la piscine filles et garçons mélangés ?


A suivi le plus pénible trimestre de toute ma vie ! Et quand j' entends parler de ces jeunes filles que pour un petit foulard de rien du tout,  le corps enseignant dans son entier torture sans pitié, leur demandant de choisir entre leurs études et leur conviction propre ces réminiscences me reviennent en mémoire et mon coeur s'en retrouve tout affolé.


Tous les mardis matin 8H30 je fus convoquée chez le proviseur, un calvaire irracontable... J' ai tenu bon, les yeux secs mais le coeur noyé de peine. J'ai frôlé l'exclusion. Entre mes études et " mon " choix d'être différente pas une seconde je n'aurai hésité.

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 00:56

S' élever au rang de Supérieur.

 

 

Une gigantesque divergence de points de vue m'a mise certaines gens  de Tablat à dos.

 

 

Loin de moi l'idée d'avoir voulu humilier des hommes dans leur toute fragile fierté mais je me rends compte maintenant à quel point le fossé est grand entre mon humilité et la leur , à quel point ma vie passée en France m'a déphasée de la réalité de certains Algériens.

 

 

 Si j'ai bien compris et je vous prie de bien vouloir rectifier cette affirmation si vous la jugez  erronée.

 

 

Je pensais cette époque révolue mais il existe encore de par l' Algérie de ces petits villages, de ces petites villes qui persistent à résister aux grands bouleversements dans les mentalités. Certains  hommes s'accrochent encore farouchement à leur toute puissante dignité, à leur supramissime supériorité de par leur orgueil surdimensionné.

 

 

En quelques mots je vais vous résumer le litige.

 

 

Un appel aux dons avait été formulé pour venir en aide à une Tablatiya pour lui faire recouvrer la vue et ce depuis plusieurs mois déjà. N' écoutant que mon coeur ému par cette malheureuse j' émis une petite idée pour tenter de récolter  la somme nécessaire pour la faire opérer au plus vite .

 

 

En France on n' a pas d'argent mais on a des idées. Alors les Français, les Françaises pour aider leurs prochains sont prêts à tout.  Bien évidemment pas tous les Français et toutes les Françaises mais plein, plein, plein dans une belle unité homme femme je les ai vus quémander des sous, de la nourriture aux sorties des magasins, je les ai vus frapper aux portes, demander aux gens des vieilleries, des fripes pour les vendre dans des brocantes, je les ai vus faire des gâteaux et les proposer sur les marchés...pour ramasser suffisamment d'argent non point à des buts personnels mais bénévolement pour quelques oeuvres humanitaires ou pour un voisin dans le besoin.

 

 

 

Toute empreinte de ces jolis exemples je me suis lancée à proposer aux hommes instigateurs de cette généreuse initiative  et sachant pertinemment que les femmes étaient  préservées jalousement des dangers du dehors en leurs foyers... je leur ai proposés innocemment de demander à la gente féminine de préparer des crèpes, des galettes ou même du pain et eux  les Hommes d'aller les vendre jour de marché avec de grandes pancartes confectionnées avec leurs enfants.J'avais ajouté :

 

 Pour éveiller en vos enfants  de l'intérêr pour les malades, les malheureux et  ouvrir leurs coeurs au partage et au don.

 

 

 

 Bonne idée non ?

 

 

 

Hé bien NON, très mauvaise idée qualifiée d'emblée de pathétique et par la suite d'ineptie. J'étais stupéfaite ! Ces hommes mettraient tout en oeuvre certes pour porter secours à cette pauvre femme mais pas question pour eux d'aller vendre des galettes au marché.

 

 

 

J'appris mais un peu tard que seuls les enfants et les femmes désespérées se résignaient à aller vendre de la nourriture sur les places publiques. C'était donc grande honte  pour les Hommes dignes de ce nom de s'astreindre à cette tâche et ce quelques soient les raisons.

 

 

 

Ma conception des choses biens se révèlent toute autre. Pour aider les gens en détresse il ne faut pas avoir honte de se rabaisser à faire des choses qui peuvent paraitre idiotes , et loin de porter atteintes à l'Honneur de l'homme elles ne font que l' ennoblir davantage et l'élever au rang de Supérieur !

 

 


 

 

 

 

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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 14:34

Tchao portable !






- Naïma donne moi s'il te plait ton numéro de portable

- J'en ai pas.

............

- Naïma voyons ...je ne veux pas que tu te méprennes sur le but de ma requête mais... C'était juste au cas où.

- Au cas où ... ?

- Je ne sais pas moi, en cas de problème par exemple.

- Un problème de quoi ?

- C'est bon Naïma j'ai compris.

.............

- En réalité je n'ai pas compris, je pensais que tu avais de l'estime pour moi, que tu me faisais confiance.

- Mais de quoi tu parles ?

- Je parle de ce que je suis très très vexé....

- Vexé ? Je t'ai vexé moi ?

- Pour ton numéro de portable

- Mon numéro de portable mais je te l'ai dit : je n'en possède pas.

- J' te crois pas.

- Tu ne crois pas que je n'ai pas de téléphone portable ?

- Tout le monde en a au moins un.

- Ma mère non plus n'en a pas.

- Ta mère est vieille...

- Je ne t'autorise pas...

- Je te prie de bien vouloir m'excuser, je voulais juste dire que toi... c'est impossible que tu ..

- Tu spécules bien hâtivement...  je suis absolument CONTRE . Avec tous les bruits qui courent sur ce maudit appareil, crois moi, ce n'est pas demain la vieille, la VEILLE que j'en utiliserai un.

- Quels bruits ?

- Déjà pas mal d'années qu'on parle  des antennes relais, de ces enfants atteints soudainement de violents maux de tête...  Et  de très  sérieuses études ont mis récemment en parallèles son utilisation et une augmentation alarmante du cancer du cerveau . Hé oui cinquante pour cent de chance que tu te chopes une tumeur d'ici quelques années. Un bon conseil dispense-t-en au maximum jusqu'à pouvoir t'en passer totalement.... Oups fais pas cette tête, tu t'es bien arrêté de fumer par peur du cancer, fais de même...



- Me passer de mon téléphone portable ???? Ca va pas ta tête ? Bien trop utile !



-  Ma tête va bien merci, inquiète toi surtout de la tienne. Utile certes en cas d' accident pour alerter les secours, demander de l'aide sinon je ne vois pas de  réelle utilité... ou plutôt Si !  Pour filmer en flagrant délit les bavures policières.

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 16:50

La ferme !




Bonjour  p'tit blog, je venais en coup de vent prendre de tes nouvelles. Tu fais la moue, évidemment je te comprends p'tit blog mais...



Je n'ai que quelques secondes à te consacrer, tu devines bien que je vais faire rapide ..


Tu voulais un article sur la crise boursière, excuse moi du peu mais en quelques mots je peux résumer la situation :



 On nous prend vraiment pour des Cons !



Je m'esclaffe à la barbe et au nez de tous ceux qui espéraient gagner plus en travaillant plus.



Tu souhaitais vivement que je m'attarde davantage sur cette récession venue de nulle part ou plutôt encore et toujours de cet ...tu voudrais bien que j'accuse encore et toujours les Américains et leurs débordements incessants mais pour une fois je pointerai malpoliment l'index, en l'agitant de haut en bas seulement et seulement  vers Monsieur notre Président de la France:



- Les coupables sont tout trouvés, un bon coup de karcher dans les banques françaises ne vous vient pas instantanément à l'esprit ? Comme c'est bizarre !



Oups ! Tu palis Blog, me serai je montrer insolente ? Y aurait il une justice pour les friqués et une pour les mal logés ?



P'tit blog ne cherche pas à atténuer mon ressentiment : il a menti.



De toutes manières je suis comme la majorité des Français je m'en fous ! Nous n' avons jamais aussi bien compris que nous formons une masse com pacte de trop gentils mugissants : Meuh Meuh à la merci de sordides fermiers con cu pissants.



Ils s'en mettent plein les fouilles et après ils viennent avec assurance nous déverser de pitoyables salades pour expliquer que les verts paturages ne pouvaient à l'infini perdurer. Ils voient en nous des personnes intelligentes et compréhensibles Meuh Meuh à même de concevoir le bien fondé de leur politique abusive et la triste nécessité de continuer à nous traire jusqu'à s'il le faut nous faire braire...




Une diversion appropriée à ce genre de situation génante : 


Cette  Marseillaise que ces Maghrébins sans cesse nous huent sur les terrains de foot.



C'est très pas bien !


Il est vrai que ces gens maitrisent à la perfection votre langue, tiens tiens comme c'est bizarre ... et les paroles de notre cher hymne patriotique soyons honnêtes ne sont pas ..HUM pour ne pas dire..allez Enfants de la Nation ... les mots de notre très respectable, très vénérable Marseillaise sont ...



Un petit extrait bien choisi:



" Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées."


Charmants !



Quoi vous n'y entendez goutte ? Très dommageable et très regrettable pour vous ! Par contre les Tunisiens, les Algériens eux sont des poètes dans l'âme et de fervents partisans du beau parlé. Pour m'exprimer de telle sorte que vous puissiez sans difficultés saisir la portée humiliante de mes dires  j' oserai affirmer et ce sans la moindre hésitation et sans l'ombre d'une fierté quelconque :

Nous parlons mieux, nous comprenons mieux la France que vous ! Re je m'esclaffe.



Arrête p'tit blog sinon je te ferme et ce pour toujours !



D'accord j'acquiesce tous les hymnes sont sûrement à l'identique, ils n'ont guère été conçus pour le sport mais pour mener les hommes Meuh Meuh à l'abattoir, les motiver pour mourir à la guerre ...STOP !


Re diversion : La menace a été sans appel.


Dorénavant lors d'un match s'il se présente un seul petit rigolo qui s'hasarderait à siffler la trop bien aîmée Marseillaise  ... je ne donne pas chère de sa peau !
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Published by Naïma
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 00:24

Cui Cui !



Une semaine déjà que l' Aïd ( jour de fête d'après le mois de Ramadhan ) a été annoncé et ce blog se décide enfin d' un piaillement suspect ...



Je vous remercie de vous être de mon absence inquiétés...


Mais comprenez,  j'étais très, très occupée, de ci de là... à offrir mes gâteaux...Hum hum en toute franchise plutôt à essayer de m'en débarrasser. Et ce soir ouf la dernière assiettée a été par ma meilleure amie acceptée. Ma cuisine à nouveau respire la netteté et mon esprit ce n'est pas trop tôt  recouvre sa sérénité !



Qu'il fait bon vivre sans de pesants fardeaux  !



Ras le bol de tous ces saladiers pleins à déborder de dégoulinantes et mielleuses friandises. Que dire des longues heures passées à les confectionner sinon que je les ai sacrifiées sur l'autel  de la vantardise !



Néanmoins  j'y avais mis tout mon courage et tout mon savoir faire ...  j' avais malheureusement omis la petite pincée d'amour qu'il sied pour les sortir réussis du four.


Résultat mes gâteaux:  très doux à savourer mais très rigolos à contempler. Et décider qui que soit  à se laisser par eux tenter relevait d'une formidable gageure.



J'ai tout invoqué mais en vain ! Dans mon entourage Algérien pas une, pas un qui n'a daigné m'alléger d' une unité. J'ai eu beau répété à toute heure :



"- Je vous en prie goûtez  et vous m'en direz des nouvelles de ces petites merveilles..."



Mon pouvoir de persuasion se révélait d'une efficacité pitoyable face à leurs formes hétéroclites, étranges ... C'était à se demander si c'était fait pour se marrer ou pour être mangé...



Je les avais pourtant joliment disposées, agrémentées de quelques dattes sur de petits plateaux dorés. Les gens les regardaient avec grande attention, immensément surpris et refusaient catégoriquement ... prétextant ...


... de très fausses raisons je ne suis pas dupe !




 Presqu'ils pouffaient. Ils simulaient une hilarité soudaine due à un trop plein de joie, un excès de bouffe.. Par contre ils piochaient allègrement dans l'assiette de patisseries orientales d'aspect parfait  qu'ils m'avaient gentiment apportée et placée judicieusement à leur portée.


Aucune comparaison possible , mes gâteaux étaient un milliard de fois plus bons que les leurs,  mais ça, ils ne l'ont jamais su et ne le sauront jamais .


Repoussant d'un geste poli mais très ferme mes incessantes propositions à découvrir les mille et une saveurs cachées dans mes piteuses réalisations, leurs yeux brillaient de petites larmes de bonheur. Ils me questionnaient encore et encore :

- Dis voir Naïma tu les as faits avec tes mains ou avec tes pieds ?


Mais riaient bien....


...Car à peine m'avaient ils tournée le dos, que leurs gâteaux hop par la fenêtre... aux petits oiseaux...  Bien heureusement ces derniers jours la pluie a tombé drue  sinon même eux n'en auront pas voulu. Hop ! Partis à vau-l'eau ..


Immoral !  Me crierez vous quand on sait le nombre de personnes qui se meurent de faim ...
 

Pensez vous en toute  sincérité que de leurs gâteaux j'aurai pu faire des heureux ?



Comment ça ? Interdit de nourrir les moineaux et surtout ces saletés de pigeons ? Quel rapport avec la question posée ci dessus avec affliction ?



D'ailleurs l'interdiction je crois a été levée depuis que la grippe aviaire aussi soudainement qu'elle était apparue est repartie là d'où elle était venue.



Véridique ou seulement  politique, la polémique concernant cette magique disparition me laissait donc entièrement  libre de faire la fête à ma guise !



Aucun youyou si ce n'est un ou deux cui cui pour attirer les volatiles les plus débiles... Et quand je les voyais faire disparaitre en leurs becs ces makroutes, ces sablés si secs je leur chantonnais


- Bonne Fête, Bonne Fête...

et tout doucement j'ajoutais

-  po'ves bêtes !




J'ai dispatché avec grande générosité mes biscuits tordus mais tendrement dodus à mes voisins Maliens, Pakistanais, Français. D'année sur année ils s'en délectent avidement, m'en remercient chaleureusement ! Et en retour mes assiettes ils me les rendent vides, plus une seule miette.... Ca c'est chouette !







Ma meilleure amie à sa fenêtre :


"- il ne pleut plus, mais en les mouillant un peu...non pas tout de suite, il est trop tard... les petits oiseaux sont couchés ... demain...... Po' ves bêtes ! "
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Published by Naïma
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